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130. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Il se donne raison en disant que c’est « d’après une aquarelle sur vélin. »Où est cette aquarelle et qui prouve que c’est Mlle Poisson ? […] Ces vers pourraient prouver la vertu de la Du Parc, si on n’avait pas l’art de les bien lire : Molière ne faisait pas ces strophes comme les amoureux transis, qui les adressent sans espoir de retour. […] Cette passion, dont le platonisme, plus ou moins volontaire de sa part, ne saurait être mis en doute, eut un double effet : elle arracha le poète à sa retraite, à son existence de province, pour le lancer sans espoir de retour dans la lutte dramatique ; elle communiqua, de plus, à sa veine tragique un accent nouveau, particulier, qui prouve quelles traces profondes cet amour avait laissées dans son âme. […] Il est prouvé que Molière dans les années vagabondes de sa jeunesse aventureuse, avait fait beaucoup de vers. […] Il a toutefois donné de curieuses notes sur les servantes de Molière sans rien prouver.

131. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au public telle qu’on me l’a assurée, comme une particularité qui prouve que Molière a été avocat. […] ce libelle est imprimé avec permission du lieutenant civil ; ce qui prouve que le sieur de Rochemont était appuyé par des personnes puissantes. […] Ce trait prouve la préférence qu’il donnait à ce dernier ouvrage. […] Nous prouverons dans la suite que Molière s’est peint lui-même dans le personnage d’Alceste (Voyez le commentaire du Misanthrope.) […] Despréaux, parce qu’il lui faudrait un temps infini s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. » Ce fait prouve que Molière travaillait au Misanthrope en 1664.

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