Il se donne raison en disant que c’est « d’après une aquarelle sur vélin. »Où est cette aquarelle et qui prouve que c’est Mlle Poisson ? […] Ces vers pourraient prouver la vertu de la Du Parc, si on n’avait pas l’art de les bien lire : Molière ne faisait pas ces strophes comme les amoureux transis, qui les adressent sans espoir de retour. […] Cette passion, dont le platonisme, plus ou moins volontaire de sa part, ne saurait être mis en doute, eut un double effet : elle arracha le poète à sa retraite, à son existence de province, pour le lancer sans espoir de retour dans la lutte dramatique ; elle communiqua, de plus, à sa veine tragique un accent nouveau, particulier, qui prouve quelles traces profondes cet amour avait laissées dans son âme. […] Il est prouvé que Molière dans les années vagabondes de sa jeunesse aventureuse, avait fait beaucoup de vers. […] Il a toutefois donné de curieuses notes sur les servantes de Molière sans rien prouver.
Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au public telle qu’on me l’a assurée, comme une particularité qui prouve que Molière a été avocat. […] ce libelle est imprimé avec permission du lieutenant civil ; ce qui prouve que le sieur de Rochemont était appuyé par des personnes puissantes. […] Ce trait prouve la préférence qu’il donnait à ce dernier ouvrage. […] Nous prouverons dans la suite que Molière s’est peint lui-même dans le personnage d’Alceste (Voyez le commentaire du Misanthrope.) […] Despréaux, parce qu’il lui faudrait un temps infini s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui. » Ce fait prouve que Molière travaillait au Misanthrope en 1664.