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124. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

A qui donc, je te prie ? […] je vous prie, ne me ménagez point.

125. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Enfin, comme toutes les personnes qui avaient l’honneur d’appartenir à Sa Majesté, Molière devait nécessairement être invulnérable ; or, Louis XIV avait été scandalisé des attaques de Boursault contre son poète ; il avait donc ordonné positivement à Molière de répondre, et Molière ne se fit guère prier ; il était naturellement guerroyeur ; il supportait difficilement la piqûre des insectes : — Le mépris des sots, disait-il, est une pilule qu’on peut avaler, mais non pas sans faire la grimace. […] Du Croisy voudrait en être quitte pour dix pistoles ; Brécourt pour vingt bons coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédien de créer le rôle de Brécourt, vous verrez si sa dignité ne se trouvera pas offensée.) — Et que feriez-vous, si vous étiez à ma place ?

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