A qui donc, je te prie ? […] je vous prie, ne me ménagez point.
Enfin, comme toutes les personnes qui avaient l’honneur d’appartenir à Sa Majesté, Molière devait nécessairement être invulnérable ; or, Louis XIV avait été scandalisé des attaques de Boursault contre son poète ; il avait donc ordonné positivement à Molière de répondre, et Molière ne se fit guère prier ; il était naturellement guerroyeur ; il supportait difficilement la piqûre des insectes : — Le mépris des sots, disait-il, est une pilule qu’on peut avaler, mais non pas sans faire la grimace. […] Du Croisy voudrait en être quitte pour dix pistoles ; Brécourt pour vingt bons coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédien de créer le rôle de Brécourt, vous verrez si sa dignité ne se trouvera pas offensée.) — Et que feriez-vous, si vous étiez à ma place ?