Molière prend l’Inavvertito de Nicolo Barbieri, et le suit pas à pas en supprimant tout ce qui est préparation patiente, explication languissante quoique utile, dialogue précieux ou agréable, mais d’une médiocre gaieté.
Les mots de ce genre, vagues et d’une portée douteuse, sont précieux en un temps où les généralités ambitieuses sont à la mode et où chacun, plus ou moins, aime à planer dans les espaces. […] Que ses portraits, image fidèle et précieuse de la société du temps, soient des chefs-d’œuvre de vérité et de vie, nul ne le conteste ; mais qui a jamais songé à comparer les beaux portraits que Rigaud peignait à la même époque aux toiles inspirées de Lesueur et de Poussin ?