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183. (1910) Rousseau contre Molière

Le caractère du Misanthrope [ainsi conçu] n’est pas à la disposition du poète ; il est déterminé par la nature de sa passion dominante. […] Il est parfaitement certain que le poète comique n’est pas un homme très bon, non plus que le satirique, non plus que La Bruyère. […] Le satirique, lui, le poète comique, lui, est toujours suspect. […] Le poète comique n’a pas autre chose à faire qu’à peindre vrai, qu’à peindre telles qu’elles sont les choses qui sont d’une vérité générale. […] Et voici que reviennent livres d’histoire, livres de morale, livres de prosateurs et de poètes, tout ce que recommandait Fénelon.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Chez le Poëte Latin, c’est parcequ’il craint d’être arrêté comme un vagabond. […] Notre Poëte, plus adroit, nous fait rire avant que de nous le promettre, & passe rapidement aux scenes comiques par la situation.

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