Ainsi, rien que par le titre de la chose représentée, on savait si l’on allait voir des gens du monde ou des gens du peuple, des bouffons ou des sénateurs, des élégances chastes, ou des satyres pleines de vin et de licences. […] — Il se mit au travail tout de suite, et il appela à son aide tous les comédiens dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces belles comédiennes dont on répète encore les grâces et les amours : mademoiselle du Parc, mademoiselle de Brie, la Béjart, spirituel débris d’une beauté qui se défend encore, et surtout mademoiselle Molière, sa femme, si pleine d’adorables caprices et de charmantes bouderies, et qui avait un si grand air !
Il est plein de traits naïfs et plaisants, qu’on a retenus et qui sont, passés en proverbes. […] La prose de Dufrény est en général meilleure que ses vers, quoiqu’il en ait de très-heureux, et même des morceaux entiers pleins de verve et d’originalité : tel est entre autres celui où il fait l’éloge de la haine dans la Réconciliation normande.