Cette opinion, elle est placée dans la bouche de Clitandre, lorsqu’il dit : Je consens qu’une femme ait des clartés de tout ; Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante ; Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle sache ignorer les choses qu’elle sait ; De son étude, enfin, je veux qu’elle se cache, Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l’esprit à ses moindres propos. […] Molière ne l’a montré que de profil ; encore a-t-il eu soin de ne le placer qu’auprès d’un être dégradé par une manie qui le rend imbécile et insensible. […] Sans vouloir, par un jeu d’esprit indiscret, placer sur la même ligne la religion et la médecine, deux choses qui sont éloignées l’une de l’autre de toute la distance qui sépare l’âme du corps et le ciel de la terre, on peut, je crois, saisir certains rapports extrinsèques qu’elles laissent apercevoir entre elles.
Son buste placé par elle dans la salle des séances. […] » Que de regrets excite l’Avertissement placé en tête de cette production ! […] Un bel esprit patenté de l’hôtel de Rambouillet, Plapisson, ne pouvant résister au crève-cœur de voir le public y applaudir, leva d’abord les épaules de pitié ; mais bientôt, emporté par son fougueux dépit, du théâtre où il était placé, il s’écria en s’adressant au parterre : « Ris donc, parterre, ris donc ! […] Le temps, en effaçant quelques-uns des noms placés par les contemporains au bas de ces portraits, en a respecté quelques autres consacrés par la tradition d’autorités malignes. […] Et d’ailleurs, il arrivait quelquefois que ces avis étaient intéressés… Il ne plaçait aucun trait qu’il n’eût des idées fixes.