Plaçons-nous à l’entrée de la caverne.
Cet espace est bordé d’une balustrade par-devant, et de degrés en amphithéâtre tout à l’entour : des colonnes, posées sur le haut de ces degrés, soutiennent des galeries sur lesquelles, entre les colonnes, on a placé des balcons qui sont ornés, ainsi que le plafond, et tout ce qui paraît dans la salle, de tout ce que l’architecture, la sculpture, la peinture et la dorure ont de plus beau, de plus riche et de plus éclatant. » Cette salle ne servit qu’aux représentations que le roi fit faire de la tragi-comédie de Psyché, après lesquelles elle fut abandonnée jusqu’en 1716, qu’on l’a raccommoda pour les ballets qui y furent exécutés. […] « Des notions aussi confuses que superficielles sur les sciences, des termes d’art jetés sans choix, une affectation mal placée de pureté grammaticale, composent, quoiqu’avec des nuances différentes, le fond du caractère de Philaminte, d’Armande et de Bélise. […] Il joue même la Faculté en corps dans le troisième intermèdeb, qui, quoique mieux lié au sujet que les deux premiers, n’en est pas plus vraisemblablec. » Boursault, dans une lettre à l’évêque de Langres, rapporte un fait sur la comédie du Malade imaginaire qui peut être placé ici.