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92. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

— Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua Chapelle ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon carrosse, je ne le veux plus ; je suis le maître, et vous irez derrière, ou à pied. — Y a-t-il de la justice à cela ? dit Godemer : me faire aller à pied présentement que je suis vieux, et que je vous ai bien servi si longtemps ! […] Il les remercia gracieusement, et applaudit fort à leur profond savoir sans intéresser son mérite : mais avant que de sortir du bateau, il alla prendre sous les pieds du batelier sa besace, qu’il y avait mise en entrant ; c’était un frère-lai. […] Il demeura estropié d’une blessure qu’il reçut au pied en séparant deux de ses amis qui se battaient dans la place du Palais-Royal (en croisant leurs épées avec la sienne, et les rabattant, l’une lui piqua un pied). […] C’est avec justice qu’il le méritait ; il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête.

93. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Campe-toi sur un pied.

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