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157. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

» Il est spécieux de dire aux gens : « Vous ne savez pas ce que vous avez perdu à ne pas mourir deux cents ans plus tard ; » mais ne les honorer que par ce discours, c’est les honorer à peu de frais ! […] Mais la Comédie est la Comédie : le répertoire comique, sans doute, y est entretenu dans la perfection ; il y profite naturellement de tout ce qu’a perdu le tragique.

158. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il a inséré ces fragments dans ses comédies, d’abord parce que l’on n’aime pas à rien perdre, ensuite parce qu’il prenait à cela un malin plaisir, en disant : « Je leur ferai applaudir ce Don Garcie qu’ils ont dédaigné ». […] Du reste il n’est pas probable ; mais le rapprochement s’impose à un professeur de littérature et qui ne le ferait perdrait son litre de professeur d’histoire littéraire. […] Il ne faut pas être avare : incontestablement ; mais il ne faut pas avoir l’air de donner raison au fils et à la fille d’un avare qui, parce qu’il est avare, ont perdu tout respect pour leur père. […] Elle a vécu isolée dans cette maison d’Orgon, ayant perdu sa mère peut-être de bonne heure, n’ayant peut-être pas grande sympathie pour cette brillante Elmire qui s’en va vêtue ainsi qu’une princesse. […] C’est un bourgeois riche et né avec une certaine largeur d’âme qu’il n’y a aucune raison qu’il ait perdue.

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