ce penser me tue, J’aimerois bien autant boire de la ciguë : Un œil crevé, mon Dieu ! […] La plupart des Auteurs, oubliant que la diction n’est faite simplement que pour expliquer l’action, pensent au contraire que cette derniere partie, si essentielle & la plus nécessaire sans contredit, est tout-à-fait subordonnée à la premiere.
Harpagon demande à son fils ce qu’il pense de Mariane, de ses charmes, de sa physionomie, de son air, de ses manieres : le fils croit qu’on veut la lui donner en mariage, il en est enchanté : il se trouve ensuite que le vieillard veut l’épouser. […] Il lui demande ce qu’il pense de sa future ; Cléante feint de n’en être pas émerveillé. […] Que pensez-vous de nos actions ?