« Madame de Richelieu a reçu des lettres du roi si excessivement tendres et obligeantes, qu’elle doit être plus que payée de tout ce qu’elle a fait. » Le roi, dont l’amour s’était ranimé par l’absence, par la contradiction et par l’ivresse d’une campagne glorieuse, était bien aise que sa maîtresse fut toujours considérée à la cour, et l’entrée en grâce près de la reine.
Sa troupe en somme était bien payée, bien traitée et presque honorée partout où elle passait. […] Étienne Arago dans une étude excellente sur Molière22, semblerait assurément très louable si le manuscrit ne gardait pas en réserve la note suivante de la main même de La Grange : « Les trois cents livres n’ont jamais été payées. […] D’ailleurs il lui préférait les bouffons italiens, ou du moins il les payait davantage. […] La femme du médecin, plus avare que susceptible de honte, aima mieux se retirer que de payer sa place. […] Aussi bien Molière devait-il payer cher de telles audaces.