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88. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Mais, n’est-ce rien aux spectateurs de payer leur luxe, d’entretenir leur corruption, de leur exposer leur cœur en proie et d’aller apprendre d’elles tout ce qu’il faudrait ne jamais savoir ?  […] Don Juan suspendra-t-il le cours de ses équipées pour payer M. […] Quelquefois ils payent de la vie leur courageuse intervention. […] Il est fidèle à sa femme, il va fidèlement à l’église, il fréquente son curé, il paye ce qu’il achète et il vend ce qu’il fait payer : Tartuffe ! […] A ces prudents et à ces sages qui se mêlent pour tout soin de bien vivre, c’est-à-dire qui veillent à ne point payer de leur personne contre les ennemis de Dieu, il adresse son sermon sur le zèle pour la défense des intérêts de Dieu ; et si dans cette longue suite de chefs-d’œuvre il y en a un plus pressant et plus invincible que les autres, c’est peut-être celui-là.

89. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

La sixième scène du second acte, où Arlequin, pour avoir de l’argent, dit le diable de son maître, et est payé de chaque défaut, est charmante.

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