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62. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Ceci me rappelle ce passage de la troisième lettre, à une demoiselle de Metz, où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son passage sur les comédiennes n’est pas moins remarquable que tout ce qui précède. […] Il y a même un passage où il indique clairement Shakespeare en parlant des Anglais « qui se sont élevés contre nos héros de comédie, galants à propos et hors de propos, et poussant à toute outrance les sentiments tendres !  […] se disait Molière. » Il y a un autre passage où on lui crie : — Crève ! […] Mademoiselle Mars l’avait très bien compris, ce périlleux passage du génie à l’esprit, des mœurs sévères aux mœurs relâchées.

63. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Ce discours d’Angelo est si fort éloigné de la vraisemblance, que ce seroit abuser de la patience du lecteur d’en donner la réfutation ; aussi ne l’a t’on employé que pour prévenir des personnes, qui trouvant ce passage dans le volume que l’on vient de citer, pourroient l’altérer dans leur récit, & donner le change à un certain Public, toujours disposé à diminuer la gloire des grands hommes.

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