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19. (1802) Études sur Molière pp. -355

cette lettre ordinairement lue, ou plutôt récitée avec trop de volubilité, paraît longue et insignifiante. […] La comédie de L’École des femmes parut à Paris le 26 décembre. […] Jamais plus à propos vit-on puces paraître ? […] Soudain, L’Impromptu de Versailles, fait réellement en impromptu, paraît à la cour le 14 octobre, et à Paris le 4 novembre suivant. […] Dès ce moment, les ennemis de Molière ne parurent pas terrassés par le mérite de son ouvrage, mais par la toute-puissance.

20. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Le Livre sans nom, qui parut en 1695 et qui est attribué à Cotolendi, contient le passage suivant : « Si les comédiens italiens n’eussent jamais paru en France, peut-être que Molière ne serait pas devenu ce qu’il a été. […] Il faudrait donc supposer que les Italiens eussent joué cet intermède bien avant leur pièce du Triomphe de la médecine, qu’ils s’en fussent emparé presque aussitôt qu’il parut sur le théâtre de Molière, ce qui serait surprenant sans doute, mais non impossible dans les libres usages de l’époque. […] Il paraît que ce nom rappela aux Italiens leur ancien type, si important sur le théâtre des Gelosi. […] Le roi parut prendre tant de plaisir à cette entrée, que Dominique la fit durer le plus longtemps qu’il lui fut possible, et il s’y échauffa tellement, que, n’ayant pu changer de linge au sortir du théâtre (parce qu’il lui fallut exécuter son rôle tout de suite), il lui survint un gros rhume qui se tourna en fluxion de poitrine. […] On voit ci-contre l’habit de Pierrot, tel qu’il parut en 1673, reproduit d’après la planche 18 de l’Histoire du Théâtre italien de Riccoboni.

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