/ 297
173. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

L’art de filer une scene m’a toujours paru si difficile, & de si grande conséquence, que j’aurois cru trouver des réflexions très étendues sur une partie aussi essentielle, chez tous ceux qui ont traité avant moi de l’art dramatique : j’ai été bien frustré dans mon attente ; & l’Abbé d’Aubignac lui-même, qui a eu soin de répéter tout ce qu’on a dit avant lui, & qui a consacré le septieme chapitre de sa Pratique du Théâtre aux scenes, se borne à nous instruire de l’étymologie de leur nom. […] Cette réponse est juste : & le bons sens paroît A ne vouloir jamais faire que ce qui plaît. […] Parbleu, je viens du Louvre, où Cléonte, au levé, Madame, a bien paru ridicule achevé. […] Le sentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penseroit paroître un homme du commun, Si l’on voyoit qu’il fût de l’avis de quelqu’un.

174. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Il paraît que Molière aimait les rousses : il se contenta des blondes quand il passa de Madeleine à Armande. […] Je crois que, sans être infidèle, Je puis adorer vos appas, Puisque Philis ne paraît belle Que quand vous ne paraissez pas. […] Il paraît que la demoiselle voulait surtout plaire. […] Entre autres légendes, Molière a aussi son souper d’Auteuil, mais il paraît que cette légende est une histoire, quoique Voltaire n’y croie pas ni moi non plus. […] Il tirait le licou de toute sa force ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître.

/ 297