/ 297
165. (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15

Vrai sage et hardi novateur, Qui, même en imitant, demeuras créateur, Tu parus sur la scène où ton astre domine, Entre le vieux Corneille et le jeune Racine. […] le bronze a paru tressaillir ; J’ai vu de tes regards le feu sacré jaillir ; Ta bouche s’est ouverte, et la sagesse même Proclame par ta voix son oracle suprême : « Ô poètes !

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8

En second lieu, puisque c’est au goût à choisir, n’est-il pas absurde, ridicule qu’on donne l’exclusion à un genre avoué par les nations & par les siecles les plus éclairés, en faveur d’un genre monstrueux qui a mille fois tenté de paroître au grand jour, & qui a mille fois été proscrit ? […] Il faut que l’Esprit & Clinquant aient conspiré de nouveau contre le Génie & le Bon-sens, puisque ces derniers n’osent plus paroître.

/ 297