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125. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Dans la scène d’exposition, la plus originale et la plus ingénieuse qui soit au théâtre, l’auteur a fait plusieurs retranchements ; après ce vers de Dorine : Et l’on sait qu’elle est prude à son corps défendant. […] C’est alors que la bile de la bonne femme s’échauffant de plus en plus, elle terminait la scène par cette sortie si plaisante et si originale qui couronne l’exposition. […] Mais Molière ne doit qu’à lui seul la conception vigoureuse de son ouvrage ; où a-t-il puisé cette exposition si comique et si originale, ces scènes tour à tour si gaies et si pathétiques, cette opposition si savante des caractères ?

126. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

La belle eut beau le conjurer de lui ouvrir, & lui protester qu’elle ne venoit pas d’où il croyoit, mais de chez une voisine où elle avoit été veiller, parceque les nuits étant longues, & n’ayant point de compagnie, elle étoit obligée d’en aller chercher chez ses voisines ; ses prieres ne servirent à rien, son original de mari étant résolu de faire éclater leur commune infamie.

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