Ce dernier des Poquelin ne possédait même pas les Œuvres de Molière ! […] Par ses œuvres, on connaît son cœur ; par son cœur, on connaît sa vie. […] Après L’Avare, œuvre trop profondément humaine pour n’être pas triste aussi. […] Les menus détails y fourmillent, tant sur l’auteur que sur l’œuvre. […] Quoi qu’il pût vouloir, il fallait qu’il fût Italien, à cette époque où il était de mode et de bon ton d’aimer les œuvres italiennes et espagnoles ; où la fantaisie était aux œuvres castillanes.
C’est dire qu’il nous faut chercher, en premier lieu, la part de Molière dans l’œuvre de destruction. […] Mais notre œuvre est-elle achevée ? […] »La morale du juste milieu prônée par le maître n’est-elle pas celle qui remplit les œuvres et la vie de son illustre élève ? […] Je m’occupais de l’œuvre, et voici que l’œuvre vient se confondre avec la vie tout entière de l’auteur. […] Le premier peut nous aider à comprendre l’œuvre du grand comique, tandis que le second nous permet de la juger. — Reste maintenant à porter ce jugement sur cette œuvre.