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176. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Là, un maître d’escrime étale à nos yeux l’insolence brutale d’une profession qui est bien moins, peut-être, un apprentissage de bravoure que de poltronnerie, et qui ne voit rien de plus beau qu’un coup d’épée, paré, si ce n’est un coup d’épée donné ; et un précepteur de sagesse, après avoir débité d’admirables maximes contre la colère et l’orgueil, fait éclater dix fois plus d’orgueil et de colère que ceux qu’il vient de gourmander. […] Quand, dans une comédie qui prétend moins qu’aucune autre à exciter l’intérêt, se trouvent trois personnages qui sont vraiment dignes d’inspirer ce sentiment, il faut supposer dans le public l’excès de la sottise ou de la dépravation, pour croire qu’il le portera de préférence sur un escroc titré, dont les brillants dehors ne peuvent dérober aux yeux la turpitude. […] Quant aux ouvrages du ciseau ou du burin antique qui en retracent quelques circonstances, ils avaient été exécutés en secret pour ces cérémonies secrètes ; et, d’ailleurs, ils pouvaient sans danger être mis sous les yeux des profanes, puisqu’ils ne donnaient qu’une idée partielle et par là même insuffisante de la mystérieuse allégorie3.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336

Un maintien doux, honnête, Quelques roulements d’yeux, des baissements de tête, Trois ou quatre soupirs mêlés dans un discours, Sont pour tout rajuster d’un merveilleux secours.

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