/ 254
147. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Baillet ‌ 12 , n’a voit reçu tant de talens de la nature que lui, pour pouvoir jouer tout le genre humain, pour trouver le ridicule des choses les plus sérieuses et pour l’exposer avec finesse et naïveté aux yeux du public. […] VII : Avant qu’un peu de terre, obtenu par prière, Pour Jamais sous la tombe eût enfermé Moliere, Mille de ses beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits à nos yeux rebutés. […] Tout le temps que Moliere donnoit à la composition de ses pièces, ou à leurs représentations, ne l’empêchoit pas de penser à la philosophie et aux philosophes ses amis, dit M. de Grimarest‌ 45 : car il le présente toujours, aux yeux du lecteur, comme un philosophe. […] C’étoit un très-gracieux comédien, quoique d’une taille médiocre, mais il avoit de beaux yeux et de belles dents. […] Elle avoit la taille mediocre, mais un air engageant, quoiqu’avec de très petits yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce, jusqu’aux plus petites choses, quoiqu’elle se mît très-extraordinairement, et d’une maniéré presque toujours oposée à la mode du temps.

148. (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4

Chauvelin, pour l’édition des Œuvres de Molière, qui a paru en 1754, 6 vol. in-4 ; et, dans une lettre à Brossette, sous la date du 12 décembre 1751, ils liront une analyse du Barbouillé, tout à fait conforme à la pièce qu’ils ont maintenant sous les yeux.

/ 254