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110. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

C’est le cas du livre qui nous occupe. […] Mon idée en est si fort occupée que je ne sais rien en son absence qui me puisse divertir. […] Mais ma femme, toujours égale et libre dans la sienne, qui seroit exempte de tout soupçon pour tout autre homme moins inquiet que je ne le suis, me laisse impitoyablement dans mes peines ; et, occupée seulement du désir de plaire en général comme toutes les femmes, sans avoir de dessein particulier, elle rit de ma faiblesse. » Il y a bien là un air d’arrangement, une insistance maladroite sur la parfaite innocence d’Armande, qui compromettent la cause même que Grimarest veut servir.

111. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Il est temps d’en revenir aux Études d’Édouard Fournier, écrites de 1858 à 1878 ; la biographie et la légende de Molière n’occupent qu’une faible partie du volume que je viens de relire en épreuves avec autant d’attention que d’intérêt et de plaisir. […] Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne sais rien, en son absence, qui me puisse divertir. […] Peu importa, je le répète, à notre abbé, sitôt qu’il eut à s’occuper ailleurs, où nous le retrouverons. […] Vingt ans après, elles étaient, même pour ceux qui s’occupaient le plus attentivement des choses de théâtre, aussi inconnues que si J. […] Il aimait Armande, qui, peu de mois après, devait devenir sa femme ; elle était de la fête, elle était de la comédie, et c’est pour deux qu’il joua, soyez-en sûr, bien plus que pour le surintendant, bien plus que pour le roi lui-même, qui ne le croyaient pourtant occupé que de leur plaire.

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