A ce fait se rattache l’anecdote suivante, rapportée par le duc de Saint-Simon, auteur anonyme de quelques notes sur le manuscrit du Journal du Dangeau : « Chacun reconnut dans Alceste M. de Montausier et prétendit que c’était lui que Molière avait eu en vue. […] Note sur le duc et la duchesse de Montausier. […] Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e éditions Paris, Techner, 1857, p. 143. […] Bazin, Notes historiques sur la vie: de Molière, 2e éditions Paris, Techner, 1857, p. 143.
En attendant ce progrès et cette importance, le nom de précieuses n’existait point encore ; et je prie mes lecteurs de tenir note de ce fait : que quand la société de Rambouillet s’est dissoute, et plusieurs années après sa dissolution, ce substantif n’avait point encore été inventé, et n’existait pas dans la langue même la plus familière. […] « L’hôtel de Rambouillet », dit-il dans une note sur Dangeau (10 mai 1690), « était dans Paris une espèce d’académie de beaux esprits, de galanterie (galanterie est là pour élégance), de vertu et de science, car toutes ces choses s’accordaient alors merveilleusement et le rendez-vous de tout ce qui était le plus distingué en condition et en mérite, un tribunal avec qui fallait compter et dont sa décision avait un grand poids dans le monde, sur la conduite et sur la réputation des personnes de la cour et du grand monde, au tant pour le moins que sur les ouvrages qui s’y portaient à l’examen37. » 35.