Servi par la postérité mieux que ne l’ont jamais été conquérans, inventeurs, rois, législateurs, philosophes, son nom est écrit quelque part dans chaque ville du royaume. Si ce n’est pas une rue, c’est une place publique; si ce n’est une place publique, c’est un théâtre qui porte son nom au fronton. […] C’est à lui, à ce propriétaire, qu’on devra élever une colonne, au bas de laquelle on gravera ses noms et prénoms, son âge et sa profession, avec ces mots : — Il a vendu la maison de Molière. […] N’avez-vous pas des rues qui portent les noms de Corneille, de Racine et de Molière ? […] N’est-ce pas beau de changer un homme en une ville, c’est-à-dire faire de son nom le nom de tout un peuple ?
Le peu de sureté que j’ai vue pour ma vie à Naples, m’a fait y renoncer pour toujours ; & ayant su trouver moyen d’y faire vendre ce que j’avois, je me suis habitué ici, où, sous le nom d’Anselme, j’ai voulu m’éloigner les chagrins de cet autre nom qui m’a causé tant de traverses. […] Et s’il vous plaît, quel nom Portoit ce cher époux ? […] Pourroit-on aussi, sans vous déplaire, Savoir quel nom portoit cette épouse si chere ? […] Peut-on savoir le nom ?.... […] Sous ce nom étranger cessez de vous cacher.