La cruelle, horrible exactitude de la satire contre les docteurs qui causent de leurs petites affaires pendant que le malade agonise201 ; contre ceux qui laissent mourir le malade pour régler entre eux une querelle de préséance202 ; contre ceux qui, après avoir saigné quinze fois 203 l’infortuné sujet de leur expérience ou plutôt de leur ignorance, déclarent que, s’il ne guérit point, c’est signe que la maladie n’est pas dans le sang, et qu’ils vont le purger autant de fois pour voir si elle n’est pas dans les humeurs204 : toutes ces scènes là, et bien d’autres, qu’elles sont poignantes, mais quelles sont vraies205 ! […] Boileau ne faisait donc pas une figure de rhétorique quand il disait : L’un meurt vide de sang… (Art poétique, ch.
C’en est fait, je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré ! […] je meurs ! […] & puis je mourrai, & il faudra nous quitter.