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12. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

tu me fais mourir & mille & mille fois. […] Que ne la puis-je voir innocente, & mourir ! […] Sa femme se moque de lui : « Eh bien, lui dit-elle, ne vous disois-je pas que vous mourriez en ouvrant ce billet » ? […] Pamphile lui dit qu’il meurt au contraire s’il l’épouse. […] A rien du tout, ou qu’à l’instant je meure.

13. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Je le crois grand poète, parce que j’apprends qu’on récitait ses vers après sa mort, et qu’on l’avait laissé mourir de faim pendant sa vie. […] Il était adoré de ses camarades, quoiqu’il leur fit du bien; et il mourut presque sur le théâtre, pour n’avoir pas voulu leur faire perdre le profit d’une représentation. […] Cet homme, qui fut un grand poëte, un grand philosophe, et le premier des comiques de tous les siècles, mourut avant le temps, et obtint à peine la sépulture. Il ne fut point membre de la compagnie littéraire qui lui décerne aujourd’hui un éloge, et son nom ne mourra jamais.

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