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18. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

passe encore pour la morale, mais tout le reste ne vaut pas la peine qu’on y pense. »Le mot est dur, mais surtout il est clair. […] Au fond, il est vrai, il s’agit surtout d’une question de mots ; mais sous les mots nous retrouvons les hommes. […] Depuis la sortie du collège jusqu’à sa mort, je parcours d’un regard cette vie de Molière, et le même mot la résume : Molière aime l’humanité. […] Amour magnifique, chrétien en un mot… quand il n’est pas seul, quand il est pénétré, soutenu, purifié par un amour plus élevé encore, par l’amour pour Dieu. […] Voir plus haut le mot de Molière que nous citons.

19. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

En un mot, rien de plus étrange pour nous que cette peinture hardie de l’athéisme dans un temps et au milieu d’un monde où il semble qu’il n’y eût pas d’athées. […] Il est probable que le mot athée est ici synonyme de criminel et que les auteurs n’y ont pas vu autre chose que la licence des mœurs. […] Il y a encore, dans le rôle de Sganarelle, un mot qui a beaucoup blessé les spectateurs de la première représentation et que Molière a fait disparaître dans les éditions imprimées : c’est le dernier mot de la pièce. […] En un mot, elle manie le ridicule, elle ne le subit pas. […] Mais, en définitive, qui a le dernier mot auprès de nous ?

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