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65. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

C’était dans cette honnêteté, toute morale, que résidait la grande puissance qui devait ramener un roi dissolu à des mœurs décentes ; car la religion n’agit sur Louis XIV qu’après l’ascendant de la morale, aidée par les charmes de l’esprit et de la raison.

66. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Quand ils l’accusent de ruiner la religion et la morale, ce n’est pas pour leur propre compte : derrière leurs indignations, une main, et une main vigoureuse se sent, qui les commande, les documente, et qui les enhardit à discréditer le poète favori du Roi. […] Ajoutons que son combat contre tous les ennemis de la « Bonne nature, » contre tous les gêneurs de celte morale humaine qu’il a toujours, dans son théâtre, prêcliée et glorifiée, fut loin d’obtenir un entier succès. […] Et dans ces années du milieu du xviie siècle, où les jésuites Chaurand, Le Valois, Huby travaillèrent admirablement sur divers points de la France, à la régénération spirituelle et à l’amélioration morale et matérielle du sort du peuple, les Congrégations de Notre-Dame secondèrent leurs efforts. […] I, p. 221-307, spécialement p. 233-235), Abel Lefranc {Revue des Cours et Conférences, 1900 1908), serrent de plus près et tentent avec plus de circonspection de résoudre ce petit problème d’histoire littéraire et morale, à l’aide des élémens solides réunis avec une grande exactitude, commentés avec une judicieuse prudence, par M.

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