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93. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Pendant le siècle de Louis XIV, elle ne fut en général cultivée et pratiquée que par quelques hommes d’esprit et de plaisir, et elle n’a régné que dans quelques salons suspects de libertinage d’esprit et de mœurs, dans la société du Temple et chez Ninon de Lenclos. […] Mais la plupart furent plus propres à discréditer qu’à recommander sa philosophie, par la licence de leurs opinions et de leurs mœurs.

94. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Un roman, s’il est passable, est conforme à nos mœurs ; les incidents sont amenés & dénoués avec vraisemblance ; ce que les personnages y font, y disent, est dans la nature ; le fonds est ordinairement attachant ; il y a même souvent des caracteres bien dessinés. […] Au lieu que pour transplanter sur notre théâtre une piece latine, espagnole, italienne, angloise, &c. il faut non seulement changer les mœurs, les caracteres, les bienséances ; il faut encore décomposer toute la machine pour lui donner une forme convenable aux regles établies parmi nous ; il faut sur-tout l’assujettir à la vraisemblance, dont les autres nations se passent.

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