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148. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

 » Cette peinture naïve et sans art porte en elle-même la meilleure des garanties : elle est vraie, car il est impossible qu’elle ne le soit pas. […] Si Lucile, par exemple, n’a pas plus de raison que madame Jourdain, sa mère, elle a, du moins, un beaucoup meilleur langage.

149. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Celui qui le sent et qui l’aime, a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas et qui aime en deçà et au-delà, a le goût défectueux. » C’est du La Bruyère, aux meilleurs passages. […] Car pendant que nous apprenions notre humble métier, à l’ombre féconde et libre de ces dix-huit ans de prospérité, sous le règne bienveillant du meilleur de tous les rois, la révolution de 1848, qui faisait sourdement son chemin, éclatait pareille à l’artifice auquel on a mis le feu, la veille, et qui couve au fond de la mine, emportant, avec toutes sortes de malheureux, le rocher qui la recouvre. — Eh bien ! […] Voilà comment l’habitude et la routine seront presque toujours plus fortes que les meilleures intentions. […] Relisez L’Impromptu de Versailles, dans lequel Molière et Brécourt, de La Grange et du Croisy, mademoiselle de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle ; est-il possible de parler un meilleur langage, qui sente plus, en même temps, son théâtre et la bonne compagnie ? […] Au reste, le public n’avait rien compris aux meilleures plaisanteries de ce nouvel intermède.

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