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143. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Toujours est-il qu’oubliant tout a coup les légitimes motifs d’irritation qu’elle avait contre Lulli, et redoutant sans doute ses mauvais offices, elle se mit du côté du manche : ce ne fut pas toutefois sans précautions ni longues hésitations. […] Avoir fourni prétexte à un pareil écrit, c’est déjà une assez mauvaise note : de tels coups ne frappent que ceux qui s’y exposent. […] Guichard est un ennemi irrité, l’auteur de La Fameuse Comédienne, un envieux atrabilaire ; mais voici un troisième témoin auquel on ne connaît aucun mauvais sentiment qui puisse justifier l’opinion peu flatteuse par lui émise sur la vertu de Mlle Molière. […] Larroumet aurait bien dû ne pas lui emprunter, car il tendrait à prouver que la mauvaise réputation d’Armande était un fait de commune renommée. […] Après avoir cherché Mazarin pour lui faire un mauvais parti, il vint lui offrir ses services pour négocier avec Condé : « C’est, en un mot, la résultante inévitable des oscillations d’une société ébranlée qui tend à reprendre sou assiette ; c’est l’éternel : Me voici !

144. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

« Je ne vois, dit l’auteur de la pièce, rien de si ridicule que cette délicatesse d’honneur qui prend tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux plus innocentes paroles, et s’offense de l’ombre des choses.

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