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147. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Guillaume ; on le menace de le faire pendre s’il ne consent au mariage de son fils avec la fille de Patelin ; il signe en enrageant. […] Il paroît avec une robe & une barbe, feint de deviner que le Chevalier est amoureux de Zaïde, & conseille au Baron de faire ce mariage bien vîte, s’il veut conserver son fils, & s’il ne veut pas devenir paralytique lui-même.

148. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Les deux Écoles ne veulent point démontrer qu’il n’existe aucun moyen de se mettre à l’abri des calamités du mariage, puisque le moyen efficace pour cela, les procédés affectueux, s’y trouvent parfaitement indiqués. […] Telle est la démonstration que Molière s’est proposé de donner dans la première scène du Mariage forcé. […] Dorimène, du Mariage forcé, présente une variété de ces caractères mal conformés originellement qui appartiennent aux monstruosités morales dont Molière va bientôt nous entretenir d’une façon magistrale dans Don Juan. […] « Ce mariage (dit-elle à Lycaste son amant) ne doit point vous inquiéter ; c’est un homme que je n’épouse point par amour, et sa seule richesse me fait résoudre à l’accepter. […] — Tu as l’insolence fripon, de t’engager sans le consentement de ton père, de contracter un mariage clandestin?

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