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17. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, Qu’on seroit mal venu de me le disputer. […] A ce que je puis voir, Maître Jacques, on paie mal votre franchise. […] Que je suis ravi de vous voir, & que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d’abord ! […] Vous cousez si mal... […] Vous cousez si mal...

18. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

L’indifférence d’un tel homme pour la philosophie et les lettres se changerait certainement en haine, en emportement, s’il avait une femme telle que Philaminte, qui, négligeant son ménage pour cultiver son esprit, fût cause qu’il dînât mal et qu’il fût mal servi. […] Il fit, pour aller jusqu’à la fin de la représentation, des efforts qui sans doute aggravèrent beaucoup son mal ; et, au moment où, dans la cérémonie de la réception, il prononçait le mot juro, il lui prit une convulsion qu’il tâcha vainement de cacher aux spectateurs. […] Généralement les personnes en qui cette affection subsiste imaginent que leur vie est menacée par quelque mal : affranchies de la peur de celui-ci, elles tombent dans la crainte de celui-là. […] N’eût-il pas, par exemple, agi sagement pour lui-même, si, sans exiger ni attendre de la médecine une guérison peut-être impossible, il eût du moins accepté d’elle le conseil de renoncer à tout ce qui pou voit hâter le progrès de son mal et avancer le terme de ses jours ? […] voilà tout le mal !

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