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35. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

. — À Dieu ne plaise, que Votre Majesté se connaisse en vers mieux que moi, disait Despréaux. […] Molière avait bien compris que le moment ne pouvait pas être mieux choisi pour demander cette grande permission à la majesté royale, d’attaquer directement et de front, les faux dévots et leur sacristie. […] Il eut même le grand art de persuader au roi qu’il était son collaborateur, et qu’il avait pris à Sa Majesté un des mots les plus plaisants de la pièce : le pauvre homme ! […] En sa qualité de grand roi, il savait que la gloire et la majesté de cette ville nouvelle qu’il avait créée, n’étaient pas dans le marbre et la pierre, dans les toiles peintes, dans les bronzes, et dans toutes les magnificences de ce beau lieu ; la majesté du palais de Versailles, c’étaient les grands hommes qui entouraient ce règne illustre, c’était Molière aussi bien que le prince de Condé. […] Et si Sa Majesté ne rit pas, soudain toute cette cour silencieuse et qui vous condamne sans pitié !

36. (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605

Il joua en présence de leurs majestés, obtint la permission de s’établit à Paris, & de jouir de la salle des gardes dans le vieux Louvre.

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