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106. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 509-511 Les mousquetaires, les gardes du corps, les gendarmes, les chevau-légers139 entraient à la comédie sans payer, et le parterre en était toujours rempli ; de sorte que Molière, pressé par les comédiens, obtint un ordre du roi pour qu’aucune personne de sa maison n’entrât sans pays.

107. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Ils avaient leur boutique sous les piliers des Halles, dans une maison qui leur appartenait en propre. […] Il logeait chez un Médecin, dont la femme, qui était extrêmement avare, dit plusieurs fois à la Molière qu’elle voulait augmenter le loyer de la portion de maison qu’elle occupait. […] Elle n’y fut pas plutôt, que la Molière envoya deux Gardes pour la faire sortir de l’Amphithéâtre ; et se donna le plaisir d’aller lui dire elle-même, que puisqu’elle la chassait de sa maison, elle pouvait bien à son tour la faire sortir d’un lieu, où elle était la maîtresse. […] Hubert voulait qu’on laissât toujours entrer la maison du Roi, tant il appréhendait une seconde rumeur. […] Ce discours fit tout l’effet que Molière s’était promis ; et depuis ce temps-là la Maison du Roi n’est point entrée à la Comédie, sans payer.

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