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155. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

La mortification était complète, si, en leur présence, on tombait aux mains de quelque habitant de Paris, spirituel et railleur, qui se fît un malin plaisir d’exciter, de presser votre manie, pour en bien faire sortir tout le ridicule, et le livrer ensuite à la risée universelle. […] Une seule chose, à ce qu’il semble, c’est que l’abbé Cotin, étant dans les ordres sacrés, étant prêtre en un mot, ne pou voit être le personnage qui aspire à la main d’une jeune fille, et qui est sur le point de l’obtenir. […] Ils ont un intérêt, un but commun ; c’est la main d’Henriette, que l’un brûle d’obtenir, et que l’autre brûle de lui accorder. […] La pédanterie de Bélise est exaltée et presque visionnaire ; c’est celle d’une vieille fille qui, n’ayant sans doute pas trouvé à se marier, s’imagine qu’elle n’a voulu accepter la main d’aucun homme, et croit qu’ils sont tous amoureux d’elle, même quand ils lui jurent le contraire. […] Cette satire de Cotin, intitulée, Despréaux, ou la Satire des Satires, est tombée entre mes mains : on ne doutera pas que ce ne soit elle-même, quand on aura rapproché les passages que j’en vais extraire, de ceux de la satire IXe de Boileau, qui en sont la réponse et la punition.

156. (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4

Ces deux farces sont tombées entre nos mains, et nous nous empressons d’en faire jouir le public.

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