C’était bon du temps de Racine et de Boileau, gens de mérite, sans doute, mais qui n’entendaient rien à l’esthétique. […] Si grands que soient les mérites d’un style soigné et savamment correct, on est pourtant plus attiré par les bonnes fortunes et les éclairs soudains d’un style d’inspiration, comme celui de Molière. […] Il parle de l’instruction qu’une femme peut acquérir, comme on parle d’un mérite surérogatoire ou d’un agrément de luxe. […] Il est vrai ; mais est-il nécessaire qu’à la fin d’une œuvre dramatique se fasse une distribution de peines et de récompenses, dont chacun sorte payé selon ses mérites ? […] Et cependant, si on le lit avec toute l’attention qu’il mérite, on verra qu’il a prédit de bien des manières le sort qui attendait la société française.
Il le mérite bien, & j’en suis fort ravi.