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100. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Étant allé un jour chez un fameux médecin pour le consulter sur la maladie noire dont il était attaqué, celui-ci, qui ne le connaissait pas, lui dit qu’il n’y avait d’autre remède pour lui que d’aller souvent rire aux bouffonneries d’Arlequin.

101. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Il serait bien possible que ce fût là, sur cette terre classique de lu médecine, que Molière eût pressenti pour la première fois quelle riche, féconde, inépuisable matière les médecins et les apothicaires fourniraient un jour à sa raillerie. — La troupe demeure là près de cinq ou six mois. […] On s’est demandé souvent d’où procédait l’étrange acharnement de Molière contre la médecine et contre les médecins. […] Non ; mais la vérité, c’est qu’à ses yeux, les prétentions des médecins ne sont pas moins ridicules, en leur genre, que celle des dévots. […] Or « la nature, dit Béralde à Argan, la nature, d’elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée ; »et « lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secourir, de soulager la nature,… il vous dit justement le roman de la médecine ».

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