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66. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Laure devint pâle comme si on l’eût convaincue d’un meurtre, & alloit protester de son innocence, si la méchante femme, qui ne jugea pas à propos d’éprouver davantage son ignorance, ne se fût séparée d’elle, lui jetant les bras au cou, & l’assurant que le malade n’en mourroit pas. […] Quelques voisins m’ont dit qu’un jeune homme inconnu Etoit en mon absence à la maison venu, Que vous aviez souffert sa vue & ses harangues ; Mais je n’ai point pris foi sur ces méchantes langues, Et j’ai voulu gager que c’étoit faussement.

67. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

J’aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot ; Je vis de bonne soupe et non de beau langage (39). […] Gui Patin appelle Van Helmont « un méchant pendard de Flamand.»

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