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11. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Car le véritable principe du mariage n’est pas l’amour physique et l’attraction mutuelle des sexes, c’est une sympathie spirituelle et morale sentie et reconnue de part et d’autre ; par là le nœud conjugal relève non de l’aveugle nature, mais de la liberté intelligente de l’esprit. […] Car la liberté de l’individu et la conscience de cette liberté sont tout à fait indispensables à cet art206. […] Mais, dans ce deuxième cas comme dans le premier, soit que leur liberté déréglée ne s’attaque à aucune vérité de l’ordre moral, soit qu’elle ose faire la guerre aux choses divines, ils doivent, pour se montrer comiques, rire de leur propre extravagance. […] Son esprit a soif d’action, et sa poitrine de liberté. […] Pour que la véritable action tragique soit possible, il est nécessaire que déjà le principe de la liberté et de l’indépendance individuelle se soit éveillé.

12. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Aucune familiarité, aucune liberté dont la décence pût s’offenser n’y était permise. […] De nombreux passages des odes d’Horace attestent la liberté, pourquoi ne dirais-je pas la grossièreté du langage chez les Romains.

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