si mes premiers feux, ranimant leur ardeur, Etouffoient une amour fatale ; Si, perdant pour jamais tous ses droits sur mon cœur, Chloé vous laisse sans rivale...
La raison en est, que n’étant pas réduit en principes, ou du moins n’en ayant qu’un très petit nombre, que chacun explique à son gré, les jeunes Auteurs, de tous les pays, de tous les âges, en ont abusé pour se faire des regles analogues à leur foiblesse ; & que, désespérant de marcher sur les traces des bons Maîtres, ils se sont laissé flatter par l’orgueil de créer de nouveaux genres, & d’avoir une maniere à eux. […] Le cœur ne se laisse point tromper ; cette noble, cette superbe partie de l’homme n’entend que son propre langage.