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186. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

La politesse passa du sénat aux ordres inférieurs, voire au plus bas étage du menu peuple ; et si en leur cause, on doit croire leur témoignage, ils ont effacé ensuite toutes les grâces et toutes ces vertus de la Grèce, et ont laissé son atticisme bien loin derrière leur urbanité. » Ici Balzac nous apprend que de son temps ce mot d’urbanité n’était pas encore reçu en France : il pense que quand l’usage l’aura mûri, et aura corrigé l’amertume de la nouveauté, nous nous y accoutumerons , comme à d’autres que nous avons empruntés de la même langue. […] Le maréchal de Beauvau, le chevalier de Boufflers, son neveu, à qui l’on ne reproche pas sans doute la pédanterie, ni la préciosité, ne laissaient jamais passer dans leur société une faute contre la langue, ni une locution douteuse, sans les relever.

187. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Ce serait donc vers le milieu de l’année 1667, que Montespan se serait laissé aller à la fougue de sa jalousie, et aux plus violents outrages envers la duchesse de Montausier, comme complice de la séduction exercée par le roi sur sa femme. […] La reine y laissa aller le roi, pour aller diner aux Carmélites de la rue du Bouloir.

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