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182. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Quant à nous, qui aimons Molière, laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d’avoir du plaisir . […] Il vous répondrait qu’il faut lui laisser le temps de la réflexion ; que sa sensibilité a pu être surprise ; que son jugement reprendra sa ferme assiette et son équilibre, lorsque ses premières impressions trompeuses seront effacées. […] Elle se laisse prendre aux choses avec candeur et bonne foi. […] Laissez-la parler, et peu à peu, sans qu’ils s’en rendent compte, sans qu’ils s’en doutent, l’esprit de ces profonds métaphysiciens deviendra plus libre et plus large, leurs préjugés tomberont, leur éducation s’achèvera. […] Entre ces deux limites tracées par la raison, Uranie suit la nature, et lorsqu’elle admire, elle sait qu’elle peut se laisser aller avec confiance à son émotion ; car c’est le signe de la présence du beau.

183. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Le Tartuffe était bien antérieur aux Farces Italiennes, dont on prétend que Molière a fait usage : c’est ce qui a été vérifié d’une manière à ne laisser aucune doute. […] Il y avait même plus d’argent qu’il n’en avait laissé, parce que les espèces avaient augmenté depuis ce temps-là. […] On prétend qu’il laissa plus de cent-mille écus de bien. […] Elle a laissé des Mémoires. […] Il en a laissé le récit auquel on a voulu que Molière ait collaboré.

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