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14. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Mais elles n’y trouveront leur compte ni l’une ni l’autre. […] Ces deux tendances ne peuvent ni l’une ni l’autre être poussées à l’extrême; mais elles sont humaines l’une et l’autre. […] Tantôt c’est l’une qui soutient le mieux sa partie, tantôt c’est l’autre. […] Impossible de les séparer; il faut les juger l’une par l’autre. […] Il faut les accepter l’une et l’autre.

15. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Ce qu’on peut conjecturer de plus raisonnable, c’est que la pastorale n’avait que cinq actes, suivant la règle ordinaire, et que les deux parties inégales de la pièce comique, dont l’une précède et l’autre suit la représentation de ce divertissement, furent comptées chacune pour un acte. […] Elmire et Béline ont le même titre, mais non pas, il s’en faut, les mêmes sentiments et la même conduite : l’une a une tendresse de mère pour les enfants de son mari ; l’autre n’est qu’une marâtre pour les enfants du sien. […] Sans vouloir, par un jeu d’esprit indiscret, placer sur la même ligne la religion et la médecine, deux choses qui sont éloignées l’une de l’autre de toute la distance qui sépare l’âme du corps et le ciel de la terre, on peut, je crois, saisir certains rapports extrinsèques qu’elles laissent apercevoir entre elles. Toutes deux devraient être, quoiqu’à des degrés fort différents, l’objet de la vénération et de la reconnaissance universelles ; mais les fautes et les divisions de leurs ministres n’ont que trop réussi à les discréditer l’une et l’autre dans l’esprit des peuples. […] [Tome VIII, p. 372, note 1, Les Fourberies de Scapin, acte I, scène vi : (1) Dorine du Tartuffe et Toinette du Malade imaginaire soutiennent de même, l’une à Orgon, l’autre à Argan, qu’ils n’effectueront pas le mariage projeté par eux pour leur fille.

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