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108. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Puis donc qu’il n’a plus en lui aucun sentiment humain, il est inévitable, il est juste qu’il c’en rencontre aucun dans les autres. […] Harpagon n’est certainement pas un sot, et toutefois, après l’interrogatoire où maître Jacques donne sur la cassette des détails tout aussi justes, tout aussi précis, qu’Éraste sur Limoges et les Pourceaugnacs, Harpagon ne s’écrie-t-il pas de même : Il n’y a point de doute, c’est elle, assurément ! […] Ils ne citent point à faux Hippocrate et Galion ; leur théorie est fondée sur des phénomènes véritables ; de ceux-ci ils tirent des conséquences assez justes, soit pour l’explication des causes, soit pour l’application des remèdes : enfin, sauf un peu de galimatias et de pédanterie, sauf quelques opinions chimériques et quelques pratiques superstitieuses, ce qu’ils disent est assez bon, ce qu’ils prescrivent n’est pas mauvais : tout le malheur, c’est que Pourceaugnac n’a pas la maladie dont ils lui trouvent tous les symptômes.

109. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260

On répliquera encore, & la réplique sera juste, qu’il est des circonstances dans lesquelles l’acteur, ou les acteurs qui arrivent sur la scene, ne doivent pas voir tous ceux qui en sortent ou ne doivent pas se trouver avec eux, soit pour leur propre intérêt ou pour celui de l’Auteur.

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