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179. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Une pièce telle que Le Désespoir de Jocrisse, que l’on joue encore après plusieurs années, peut passer, parmi ces éphémères, pour un ouvrage classique qui a gagné la palme de l’immortalité. Il est vrai qu’il faut y voir jouer ce fameux Brunet, dont le visage est presque un masque et qui est aussi inépuisable dans les rôles de niais, que Polichinelle l’est dans le sien. […] C’est là que les mélodrames jouent un grand rôle. […] Dans la haute comédie, le raffinement de la société française assure aux acteurs de cette nation une grande supériorité ; mais quant à la déclamation tragique, il faut que l’acteur cherche moins à faire briller son talent qu’à entrer dans l’esprit de la composition, et il est douteux que ce soit le cas en France, Les poètes du siècle de Louis XIV surtout, auraient je crois assez de peine à reconnaître leurs tragédies telles qu’on les joue aujourd’hui. […] Une actrice, à qui Voltaire voulait enseigner je ne sais quel rôle tragique, lui dit : « Mais, monsieur, si je jouais de la sorte, on dirait que j’ai le diable au corps.

180. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [66, p. 102-103] »

Elle est de Chapelle* :   Puisqu’à Paris on dénie   La terre après le trépas,   À ceux qui, durant leur vie,   Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots249 à la voirie ?

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