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164. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Dans presque toutes ses meilleures comédies, on voit de jeunes amants sacrifiés par leurs parents, et sur le point d’être arrachés pour toujours à ce qu’ils aiment ; par la peinture de leur amour, des maux, des tourments qu’ils éprouvent, de ceux qu’ils se causent d’eux-mêmes, de leurs légères brouilleries et de leurs raccommodements, le cœur du spectateur est satisfait, en même temps que son esprit s’instruit et se forme. […] Mais si le peuple a perdu cet amour du naturel, fondement de tous les arts, il n’en est pas de même des enfants, trop jeunes pour être parfaitement imbus de nos idées sociales : partout ils reconnaissent la nature.

165. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

Je ne prétends pas décourager les jeunes Auteurs qui, piqués de la noble émulation de se signaler, voudroient prendre une action à son dernier moment ; au contraire, ils feront très bien, & je les y exhorte, s’ils se sentent assez de ressources dans l’esprit pour féconder le peu de matiere qui leur reste, & pour remplir leur but sans le secours du moindre alliage.

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