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123. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Bref, Molière et ses amis les amateurs de théâtre s’établirent dans le jeu de Paume de la Croix-Blanche, au faubourg Saint-Germain. […] C’est une grâce singulière Qui brille en ce jeu doux et fin, C’est un esprit… c’est vous enfin. […] Sans doute, le jeu de Molière, qui devait avant tout s’attacher au naturel (nous le verrons tout à l’heure), semblait fort inférieur à des spectateurs habitués à la boursouflure et aux gestes pompeux des Montdori et des Beauchâteau. […] À ce jeu, une nation perdrait, en moins de cent ans, son originalité et son génie. […] Béjart (Joseph), l’aîné (1645-1659), le frère aîné des sœurs Béjart. — Joua avec Molière et Du Parc au Jeu de Paume de la Croix-Blanche, sur l’Illustre Théâtre.

124. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

D’un autre côté, ceux qui ignorent l’art de rendre une piece comique par sa contexture, s’évertuent à prouver que les comédies doivent être versifiées ; c’est que les madrigaux, les jeux de mots, les pointes, les épigrammes dont ils veulent remplir leur ouvrage, n’ont pas le moindre sel en prose.

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