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95. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Les importuns qui se jettent à la traverse d’Éraste allant à un rendez-vous amoureux, et dont Molière a fait la galerie satirique des Fâcheux, sortent aussi de la commedia dell’arte.

96. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Les Grecs et les Romains n’étant point emprisonnés pour leur vie dans la sphère d’un seul état de la société, ne cherchaient point à accréditer des préjugés en faveur d’une condition qu’ils pouvaient quitter le lendemain, ni à jeter sur les autres un ridicule qui les exposait à jouer un jour le rôle de ces maris, honteux de leurs anciens traits satiriques contre un joug qu’ils viennent de subir. […] C’est qu’il ne s’est pas contenté de peindre les travers passagers de la société ; il a peint l’homme de tous les temps ; et s’il n’a pas négligé les mœurs locales, c’est une draperie légère qu’il jette hardiment sur le nu, et qui laisse sentir la justesse des proportions et la netteté des contours.

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