La première traduction italienne est de 1698. […] L’Avare, Les Précieuses ridicules, passèrent dans les dialectes et les patois populaires de l’italien. […] Je ne parle pas du fond, qui est peu de chose : pas beaucoup plus d’invention que dans un de nos vieux fabliaux, combiné avec des bouts de farce italienne. […] La pièce italienne, d’où celle de Molière est tirée, disait beaucoup mieux : Le Malavisé. […] Peut-être exprimait-il plutôt un état d’esprit se rapprochant de celui que les Italiens entendent quand ils disent d’un homme qu’il est stordito.
On peut citer encore le dialogue en musique, la chanson à boire, les romances espagnoles, italiennes et poitevines du Bourgeois gentilhomme 646, terminées par ces stances : Le rossignol, sous ces tendres feuillages, Chante aux échos son doux retour. […] « Il faudra bannir du milieu des chrétiens les prostitutions dont les comé¬dies italiennes ont été remplies même de nos jours, et qu’on voit encore toutes crues dans les pièces de Molière.