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127. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Car une action si fortement liée suppose nécessairement une conception générale du sujet, le dessin définitif des caractères, et la prévision très nette d’un dénouement appelé par la logique même de l’intrigue. […] Mais cet épisode n’est ici qu’un accessoire, et le dénouement souriant de l’intrigue prouve que le peintre ne voulait point donner à son badinage la portée d’un réquisitoire social. […] Aujourd’hui, la Loi suffirait à trancher le nœud de l’intrigue par une nullité de donation. […] Le caractère d’Harpagon, voilà le grand ressort qui met l’intrigue en mouvement. […] Chacune d’elles a donc la physionomie propre, à commencer par Philaminte qui attire et retient surtout l’attention, parce qu’elle joue le principal rôle dans l’intrigue.

128. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

— Dans les archives municipales de la commune de Montagnac, de laquelle dépendaient et le château de la Grange-des-Prés, où le prince de Conti recevait Molière, et le château de Lavagnac, où, selon une légende populaire assez répandue, la baronne de Florac aurait eu une intrigue galante avec Molière, dans ces archives et sur le Registre mortuaire, entre deux actes de décès relatifs au père et à la sœur du baron de Florac (23 août 1654, 15 janvier 1655) et l’acte de décès du prince de Conti (23 février 1666) se trouve consignée, également, la mort obscure d’un obscur plébéien, qui n’était rien et qui était beaucoup, car c’était mon aïeul.

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